Genus
Classification
Andrenidae
Alocandreninae
Andreninae
Andrena
Belgium
European Bees
World
Calliopsini
Melitturgini
Flavomeliturgula
European Bees
Gasparinahla
European Bees
Melitturga
European Bees
Meliturgula
European Bees
Plesiopanurgus
European Bees
Nolanomelissini
Oxaeinae
Panurgini
Avpanurgus
European Bees
Camptopoeum
European Bees
Clavipanurgus
European Bees
Flavipanurgus
European Bees
Panurginus
European Bees
Panurgus
European Bees
Simpanurgus
European Bees
Perditini
Protandrenini
Protomeliturgini
Apinae
Ancylaini
Ancyla
European Bees
Tarsalia
European bees
Anthophorini
Amegilla
European Bees
Anthophora
Belgium
European Bees
Habropoda
European bees
Apini
Apis
Belgium
World
Bombini
Bombus
Armorica
Belgium
European Bees
Turkey
Centridini
Ctenoplectrini
Emphorini
Ericrocidini
Eucerini
Cubitalia
European Bees
Eucara
Africa
Eucera
Belgium
France
Tetralonia
Africa
Belgium
Tetraloniella
Africa
Madagascar
Euglossini
Exomalopsini
Isepeolini
Melectini
Melecta
Belgium
Euopean bees
Thyreomelecta
European bees
Thyreus
Belgium
European bees
Meliponini
Osirini
Epeoloides
Belgium
France
Protepeolini
Rhathymini
Tapinotaspidini
Tetrapediini
Bethylidae
Belgium
Colletidae
Colletinae
Colletes
Belgium
West-European
Diphaglossinae
Euryglossinae
Hylaeinae
Hylaeus
Xeromelissinae
Crabronidae
Crabroninae
Crabro
Belgium - France
Bembix
Philanthus
Halictidae
Augochlorini
Halictini
Eupetersia
Africa - Asia
Halictus (Halictus)
European Bees
Halictus (Seladonia)
Belgium
European Bees
Halictus (Vestitohalictus)
European Bees
Lasioglossum (Afrodialictus)
Africa
Lasioglossum (Dialictus)
European Bees
Palaearctic
Lasioglossum (Evylaeus)
Belgium
European Bees
Palaearctic
Lasioglossum (Ipomalictus)
Africa - Asia - Madagascar
Lasioglossum (Lasioglossum)
Belgium
European Bees
Mediterranean Basin
Lasioglossum (Mediocralictus)
Africa
Lasioglossum (Sellalictus)
Africa
Patellapis (Chaetalictus)
Africa
Sphecodes
Belgium
European Bees
Old World
Thrinchostoma
Africa - Madagascar
Nomiinae
Crocisaspidia
Africa - Asia - World
Nomia
Africa - Asia
Nomiapis
European Bees
Palaearctic
Nubenomia
Africa
Pseudapis
Africa - Asia
Trinomia
Africa
Nomioidinae
Cellariella
Ceylalictus
Africa
European Bees
Nomioides
Africa
European Bees
Rophitinae
Dufourea
Belgium
European Bees
Palaearctic
Rhophitoides
Belgium
European Bees
Palaearctic
Rophites
Belgium
European Bees
Palaearctic
Systropha
European Bees
World
Megachilidae
Anthidiini
Anthidiellum
Belgium
Athidium
Belgium
Dioxyini
Dioxys
Belgium
Fideliinae
Fideliini
Pararhophitini
Lithurgini
Megachilini
Chalicodoma
Africa
Coelioxys
Belgium
Creightonella
Africa
Megachile
Africa
Belgium
Osmiini
Chelostoma
Belgium
Melittidae
Dasypodaini
Dasypoda
Belgium
European Bees
Palaearctic
Meganomiinae
Ceratomonia
Africa
Meganomia
Africa
Pseudophilanthus
Africa
Uromonia
Africa
Melittinae
Macropis
Belgium
European Bees
Holarctic
Melitta
Belgium
European Bees
Palaearctic
Promelittini
Promelitta
Africa
Sambini
Nomadinae
Ammobatini
Ammobates
Belgium
Ammobatoidini
Biastini
Biastes
Belgium
Brachynomadini
Caenoprosopidini
Epeolini
Hexepeolini
Neolarrini
Nomadini
Townsendiellini
Sphecidae
Ammophilini
Ammophila
Belgium
Stenotritidae
Xylocopinae
Allodapini
Allodape
Africa
Braunsapis
Africa
Compsomelissa
Africa
Exoneuridia
European Bees
Ceratinini
Ceratina
European Bees
Manueliini
Xylocopini
Xylocopa
Africa
European Bees
France
European Bees
Apinae
Amegilla
Ancyla
Anthophora
Cubitalia
Bombus
Epeoloides
Eucera
Habropoda
Melecta
Tarsalia
Tetralonia
Tetraloniella
Thyreomelecta
Nomadinae
Xylocopinae
Ceratina
Exoneuridia
Xylocopa
Andrenidae
Andreninae
Panurginae
Avpanurgus
Camptopoeum
Clavipanurgus
Flavipanurgus
Flavometiturgula
Gasparinahla
Meliturgula
Melliturga
Panurginus
Panurgus
Plesiopanurgus
Simpanurgus
Halictidae
Ceylalictus
Dufourea
Halictus (Halictus)
Halictus (Seladonia)
Halictus (Vestitohalicus)
Lasioglossum (Dialictus)
Lasioglossum (Evylaeus)
Lasioglossum (Lasioglossum)
Nomiapis
Nomioides
Rhophites
Rhophitoides
Sphecodes
Systropha
Megachilidae
Melittidae
Dasypoda
Macropis
Melitta
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Africa
Arctic INTER-ACT
Alaska - TOOLIK 2014-2015
Nunavuk - KUUJJUARAPIK-SALLUIT 2018
Siberia Saka - SPASSK - CHOKURDAKH 2019
Siberia Yamalo-Nenetstia - KHANIMEI 2017
Sweden - ABISKO 2013-2014-2015
Sweden - TARFALA 2014
Yukon - KLUANE LAKE 2016
Belgium
BELBEES project: Belgian Apoidea
Brussels
France
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Atlas des bourdons - Hommelatlas
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Adresses
:
Laboratoire de Zoologie
(Prof. P. Rasmont)
contact:
P. Rasmont
Université de Mons
Avenue du Champ de Mars, 6
B-7000 Mons
Unité d'Entomologie fonctionnelle
et évolutive
(Prof. E. Haubruge)
contact:
F. Francis
Gembloux Agro Bio Tech
Passage des Déportés, 2
B-5030 Gembloux
author(s) : ULB (Nicolas Vereecken), UMONS (Patrick Lhomme et Denis Michez), Natagora Bruxelles et Apis Bruoc-sella
C’est maintenant un fait bien établi : les villes peuvent être un refuge pour les abeilles mellifères. À Bruxelles, l’association Apis Bruoc Sella en fait d’ailleurs parfaitement la promotion. Mais qu’en est-il de la diversité des abeilles sauvages dans la ville?
Malheureusement, peu de données concrètes existent à ce sujet. C’est toute une étude qui reste à faire et Bruxelles pourrait bien y jouer un rôle de pionnière ! Et comme elle est connue pour être une des villes les plus vertes d’Europe, les résultats s’annoncent gratifiants. L’Université libre de Bruxelles (ULB), l’Université de Mons (UMONS), Natagora- Bruxelles et Apis Bruoc Sella se sont associées dans un premier projet de cartographie des abeilles sauvages de la région bruxelloise. L’objectif est d’éveiller les consciences à la nature et à la biodiversité en ville.
Ces travaux permettront aussi de mieux comprendre les facteurs clés qui facilitent le maintient de la biodiversité des abeilles dans les zones urbaines.
Pour commencer, en 2010, nous allons nous attacher en priorité à sept espèces relativement communes et faciles à reconnaître : Andrena fulva, Anthophora plumipes, Osmia cornuta, Dasypoda hirtipes, Melitta nigricans, Colletes hederae et Bombus pascuorum. Ces espèces sont toutes présentes à Bruxelles et on peut les identifier assez facilement, même sur photos. De plus, leurs périodes de vol combinées couvrent toute la belle saison, de mars à octobre. Elles sont donc parfaites pour un début.
Vous pouvez télécharger ci-dessous des fiches descriptives permettant de les reconnaitre
. Par la suite, nous développerons un projet plus ambitieux de recensement de la totalité des espèces d’abeilles sauvages de Bruxelles.
Ce projet ambitieux repose principalement sur la collaboration de nombreux Bruxellois amoureux de la nature. Rien ne serait possible sans leur participation bénévole. Vous êtes de ceux-là et vous voulez vous inscrire ? Envoyez un simple mail à l’adresse : hardy.jc@skynet.be.
APOÏDEA
Brussels
maps
A/ Printemps - Andrena fulva
Müller, 1766
ECOLOGIE
Mœurs : Cette abeille est solitaire. Elle nidifie dans le sol, parfois en bourgade de centaines de nids. C’est une espèce peu exigeante qui peut nidifier dans de simples pelouses. On remarque le nid grâce au petit monticule de terre formé à son entrée par l’excavation de la terre des galeries. Dans les jardins, elle butine volontiers les groseilliers, myrtilliers, cerisiers, saules…
Ses abeilles-coucous :
Nomada signata
et
Nomada panzeri
.
Distribution : Abondante en Europe centrale. En Belgique, elle est commune presque partout. On la trouve facilement dans les sablières.
Statut / conservation : Espèce non menacée. En nette augmentation en Belgique. Laisser des zones de terre nue dans son jardin et planter des arbres et arbustes fruitiers favorise sa présence.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Corps aplati. Trois cellules submarginales sur les ailes antérieures, la première plus grande que les deux autres. Langue courte.
Femelle : 12 articles antennaires. La brosse de récolte est composée d’une touffe de soies (flocculus) sur le trochanter des pattes postérieures et de longues soies plumeuses sur le tibia et le premier article du tarse. Apex de l’abdomen avec un aiguillon. Mesure 11-14 mm. Longue et dense pilosité rousse sur toute la face dorsale du corps. Tête, pattes et face ventrale à pilosité noire.
Mâle : 13 articles antennaires. Pas de brosse de récolte. Apex de l’abdomen avec un genitalia. Mesure 8-12 mm. Mandibules épaisses et fortement courbes. Pilosité de couleur très vive, blanche sur la face et rousse sur le thorax et l’abdomen. Face ventrale noire.
Espèces semblables : Rasmont et al. (1995) recensent 81 espèces d’Andrène en Belgique mais aucune ne présente la même pilosité entièrement rousse sur la face dorsale et entièrement noire sur la face ventrale.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : Surtout dans les jardins, parcs et bois clairs, mais aussi dans les gravières et sur les pelouses sèches. Espèce très commune à Bruxelles, on peut l’observer au Kauwberg à Uccle.
Période de vol : Mars à mai.
POUR EN SAVOIR PLUS
Bellman H. 1999. Guide des abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, Paris, 336 p.
Litt R. 1988. Observations sur
Andrena fulva
(Hymenoptera Apoidea). Revue verviétoise d’Histoire naturelle, printemps 1988: 22-30.
Litt R. 1994. Observations sur
Andrena fulva
(Hymenoptera Apoidea). Revue verviétoise d’Histoire naturelle, été 1994: 45-52.
PERSONNE DE CONTACT
Patrick Lhomme :
mailto:patrick.lhomme@umons.ac.be
Andrena fulva, femelle (det A.P)
>>> photo gallery
auteur(s) : Alain Pauly
B: Gembloux
sur fleurs de groseiller rouge (Ribes rubra)
Andrena fulva
auteur(s) : Michael Terzo
Aile antérieure. Les trois cellules submarginales sont indiquées en gris
Andrena fulva - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la face de la femelle avec une pilosité noire et une langue courte
Andrena fulva - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Face latérale de la femelle d'Andrena fulva. La face dorsale est rousse. La face ventrale est noire. La langue est courte.
Andrena fulva - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Détail du flocculus présent sur la patte postérieure de la femelle
Andrena fulva - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la face du mâle
Andrena fulva - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de l'extrémité de l'abdomen - Genitalia
Andrena fulva - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Vue de profil du mâle avec les genitalia sortis
Andrena fulva
auteur(s) : Yves GLON
FRANCE-60130 SAINT JUST EN CHAUSSSÉE
A/ Printemps - Anthophora plumipes
(Pallas, 1772)
ECOLOGIE
Moeurs : C’est une abeille solitaire. La femelle creuse une courte galerie qui mène à des galeries secondaires cloisonnées en cellules de nidification. Dans chacune des cellules, elle dépose un mélange de pollen et de nectar et pond un oeuf. Les mâles ont des comportements territoriaux. Ils « patrouillent » une bonne partie de la journée sur leur territoire en quête des femelles. Ces territoires sont essentiellement constitués de zones fleuries où les femelles viennent butiner. L’anthophore aux pattes poilues est une abeille à langue longue qui butine surtout les fleurs à corolles profondes (Lamiacées, Fabacées, Boraginacées).
Son abeille-coucou :
Melecta albifrons
Distribution : Largement répandue dans toute l’Europe et commune presque partout. La plus courante des anthophores.
Statut / conservation : Espèce non menacée. En nette augmentation en Belgique. La plantation de fleurs à corolles profondes ainsi que la conservation de sites favorables à sa nidification permet de maintenir les populations de cette espèce.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Ailes antérieures avec trois cellules submarginales de même taille.
Femelle : 12 articles antennaires. Mesure 13-16 mm. Pilosité brun-gris ou noirs, avec des brosses collectrices de pollen presque toujours rouille.
Mâle : 13 articles antennaires. Apex de l’abdomen avec un genitalia. Mesure 12-16 mm. Poils longs et bruns-gris. Facilement reconnaissable aux « plumes » qu’il porte sur les pattes médianes, caractère typique des mâles uniquement. Face avec des taches blanches ou jaune.
Espèces semblables : Rasmont
et al.
(1995) recensent 8 espèces d’Anthophore en Belgique.
Anthophora plumipes
peut-être confondue avec
Anthophora retusa
, mais cette espèce est beaucoup plus rare, les brosses de récolte de la femelle sont par ailleurs brun-jaune, et le mâle n’a pas les pattes plumeuses.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : Milieux ouverts avec sites de nidification adaptés : vieux bâtiments en torchis, talus argileux, chemins creux et gravières. Butine souvent loin du site de nidification. Déjà observée de nombreuses fois dans le parc du cinquantenaire.
Période de vol : Avril à mai.
POUR EN SAVOIR PLUS
Bellman H. 1999. Guide des abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, Paris, 336 p.
Chorein A. 2007. Systématique et chorologie des Anthophorini (Hymenoptera: Apidae) de Belgique et du Nord de la France, avec une première analyse de leurs sécrétions volatiles. Mémoire de fin d’études, Université de Mons-Hainaut, Mons, 80p.
PERSONNE DE CONTACT
Sylvie La Spina :
mailto:slaspina@ulb.ac.be
Distribution en Belgique d'Anthophora plumipes
Main sources : Adrien Chorein
Last update :
Distribution en Belgique d'Anthophora plumipes
Anthophora plumipes
auteur(s) : Michael Terzo
Aile antérieure. Les trois cellules marginales sont indiquées en grisé
Anthophora plumipes
>>> photo gallery
auteur(s) : JM Michalowski
RN Pierreux Ferrières
mâle
Anthophora_plumipesF_profil.jpg
auteur(s) :
Anthophora plumipes - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la face et de la très longue langue
Anthophora plumipes - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la patte médiance avec de longue soies
Anthophora plumipes - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Face latérale du mâle avec la patte médiance qui porte de longues soies et la face avec des maculations blanc-jaune
Anthophora plumipes
>>> photo gallery
auteur(s) : Yvan Barbier
B, Gembloux
sur Symphytum officinale
Melecta albifrons albifrons mâle
>>> photo gallery
auteur(s) : Nicolas Vereecken
Salisbury UK
Melecta albifrons
>>> photo gallery
auteur(s) : Philippe MONIOTTE
B: Héron
Abeille coucou qui parasite les d'Anthophora plumipes
A/ Printemps -Osmia cornuta
(Latreille, 1805)
ECOLOGIE
Moeurs : Cette abeille est solitaire. La femelle construit des nids de préférence dans des cavités linéaires (ex : tiges de Bambou, trous d’évacuations d’eau des fenêtres) qu’elle cloisonne de la terre mêlée de salive. Elle dispose ses oeufs suivant le sexe : les mâles, qui émergeront deux semaines avant les femelles, se développent dans les cellules proches de la sortie. L’osmie cornue présente une langue longue et butine de nombreuses fleurs, avec une préférence pour les Fabacées (trèfle, lupin, robinier) et les Rosacées (pommier, poirier, cerisier).
Son abeille-coucou :
Osmia cornuta
n'a pas d'abeille coucou connue à ce jour.
Distribution : Centrée sur la méditerranée et l’Europe centrale. En Belgique, elle préfère les zones urbanisées chaudes mais on peut la rencontrer dans les milieux naturels.
Statut/Conservation : Espèce non menacée. En expansion, surtout dans les villes. On peut très facilement attirer et observer l’Osmie cornue en aménageant des nichoirs (bûches percées, fagot de tiges creuses) dans un endroit bien ensoleillé et à l’abri des intempéries.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Corps trapu. Abdomen ovale. Deux cellules submarginales sur les ailes antérieures, la première plus petite que la deuxième. Langue longue. Présence d’arolia (coussinet entre les griffes). Abdomen avec une pilosité rousse vive.
Femelle : 12 articles antennaires. Présence d’une brosse de récolte à pollen sur la face ventrale de l’abdomen. Apex de l’abdomen avec un aiguillon. Mesure 10- 14 mm. Pilosité noire sur la tête et le thorax, rouille vif sur la brosse ventrale. Porte des petites « cornes » caractéristiques sur l’avant de la tête.
Mâle : 13 articles antennaires. Pas de brosse ventrale. Apex de l’abdomen avec un genitalia. Mesure 12-14 mm. Pilosité grise/blanche sur le thorax et la tête.
Espèces semblables. Rasmont
et al.
(1995) recensent 13 espèces d’osmie en Belgique.
Osmia cornuta
ressemble à
Osmia rufa
et
Osmia bicolor
.
Osmia rufa
présente la même taille, des cornes sur le clypeus et la même biologie de nidification mais la pilosité du thorax est rousse et le bout de l’abdomen est noir.
Osmia bicolor
présente les mêmes couleurs que
Osmia cornuta
mais elle est plus petite, les femelles ne présentent pas de cornes et les pattes sont de couleur rouille.
Osmia bicolor
nidifie dans les coquilles d’escargots.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : Jardins, parcs et chemins creux. Espèce très commune à Bruxelles.
Période de vol : Mars à juin.
POUR EN SAVOIR PLUS
Bellman H. 1999. Guide des abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, Paris, 336 p.
Benoist R. 1931. Les osmies de la faune française (Hymenopt. Apidae). Annales de la Société Entomologique de France, 100, 23–60.
Crevecoeur A. 1925. Les Osmia de Belgique. Bulletin & Annales de la Société entomologique de Belgique, 65: 183-194.
Jacob-Remacle A. 1990. Etude descriptive des nids d’Osmia cornuta (Latreille, 1805) et d’Osmia rufa (Linnaeus, 1758) (Hymenoptera Apoidea Megachilidae). Notes fauniques de Gembloux, 22: 49-64.
Marechal P. 1932. Recherches sur deux osmies communes: O. cornuta Latr. et O. rufa L. Société entomologique de France, Livre du Centenaire, 505-512.
Tasei J.N. 1973. Le comportement de la nidification chez Osmia cornuta A.LTR et Osmia rufa L. (Hymenoptera Megachilidae). Apidologie, 4 (3) : 195-225.
Tasei J.N. 1973. Observations sur le développement d’Osmia cornuta A.LTR et Osmia rufa L. (Hymenoptera Megachilidae). Apidologie, 4 (4) : 295-315.
PERSONNE DE CONTACT
Jean-Claude Hardy :
mailto:hardy.jc@skynet.be
Distribution en Belgique d'Osmia cornuta
Main sources : Yvonnick
Last update :
Distribution en Belgique d'Osmia cornuta
Osmia cornuta - Cycle de développement
auteur(s) : Michael Terzo
Emergence des adultes
Accumulation de pollen dans le nid par la femelle
Développement de la larve
Mort des adultes, les larves passent l'hivers
Osmia cornuta
>>> photo gallery
auteur(s) : Nicolas J. Vereecken
Braine-l'Alleud (B)
Sur Erica carnea, la bruyère hivernale
Osmia cornuta
>>> photo gallery
auteur(s) : JM Michalowski
Sprimont
mâle, sur nichoirs
Osmia cornuta
auteur(s) : Michael Terzo
Aile postérieure d'Osmia. En gris, on voit les deux cellules submarginales
Osmia cornuta
auteur(s) : Denis Michez
Arolia = coussinet présent entre les griffes au bout des pattes
Osmia cornuta - Femelle
auteur(s) : Michez D.
Face ventrale de l'abdomen de la femelle avec du pollen récolté
Osmia cornuta - Femelle
auteur(s) : Michez D.
Corne sur la face de la femelle d'Osmia cornuta
Osmia cornuta
auteur(s) :
Face dorsale de la femelle
Osmia cornuta - Mâle
auteur(s) : Michez D.
Mâle - Extrêmité apicale de l'abdomen avec un genitalia
Osmia cornuta
auteur(s) :
Vue dorsale du mâle
Osmia cornuta - Femelle
auteur(s) : Michez D.
Face de la femelle avec une pilosité noire
Osmia cornuta - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Face latérale d'une femelle
Osmia cornuta - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Face et antennes du mâle
B/ Annee - Bombus pascuorum
(Scopoli, 1763)
ECOLOGIE
Moeurs : Comme tous les autres bourdons, cette espèce est sociale et présente une caste ouvrière stérile. La colonie est fondée au printemps par une reine solitaire dans une cavité préexistante (nids de rongeurs, sous du bois mort ou sous des touffes d’herbes). La reine y pond ses premiers oeufs et accumule des réserves de nourriture (pollen et miel) qui serviront à nourrir ses larves. Une fois adulte, cette première génération d’ouvrières s’occupe des travaux de construction et du soin au couvain. A ce moment, la reine se consacre uniquement à la ponte, les ouvrières prennent le relais pour les autres tâches. Plusieurs autres générations d’ouvrières seront produites et la colonie finira par atteindre 60 à 150 individus. En fin de cycle (août-septembre), la reine produit des sexués (mâles et reines) qui sortent de la colonie et s’accouplent. Une fois l’accouplement terminé, les futures reines cherchent un site pour hiberner (vieux nid de rongeur). Le reste de la colonie fini par péricliter puis mourir.
Bombus pascuorum
est une abeille à langue longue qui butine de nombreuses fleurs, avec une préférence pour les fleurs à corolles profondes comme les Fabacées, Lamiacées, Boraginacées et Scrophulariacées.
Son abeille-coucou :
Bombus (Psithyrus) campestris
Distribution : Très commune dans toute l’Europe.
Statut / conservation : Espèce non menacée. En expansion relative en Belgique. Planter des plantes aromatiques ou des légumineuses (trèfle, lotier corniculé, sainfoin…) permet d’attirer facilement cette espèce.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Aile antérieure avec trois cellules submarginales de même taille, la première divisée par un sillon oblique. Pilosité jaune-orangée sur le dessus du thorax, gris foncé sur les quatre premiers segments abdominaux, avec des poils clairs au bord, et de nouveau jaune-orangé sur les deux derniers segments. Certains individus peuvent aussi avoir une pilosité orangée sur le thorax, noire sur les quatre premiers segments abdominaux et à nouveau orangée sur les deux derniers segments.
Reine et ouvrière : 12 articles antennaires. Apex de l’abdomen avec un aiguillon. Pattes postérieures avec le tibia de forme triangulaire, la surface externe est aplatie, lisse, brillante et entourée par deux franges de longues soies recourbées dorsalement vers l’intérieur (corbeille à pollen). La reine mesure 15-18 mm. Les ouvrières mesurent 9-15 mm. Abdomen avec six segments visibles, le dernier segment est pointu.
Mâle : 13 articles antennaires. Apex de l’abdomen avec un genitalia. Abdomen avec sept segments visibles, le dernier segment est arrondi. Pas de corbeilles à pollen, surface externe des pattes postérieures entièrement couverte de poils. Mesure 12-14 mm.
Espèces semblables : Confusion possible avec
Bombus humilis
et
Bombus muscorum
mais ces deux espèces ne sont pas présentes en région bruxelloise.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : Très ubiquiste, présent dans tous les milieux riches en fleurs à végétation assez basse (prairies, lisière de bois, clairières et jardins). Bourdon très commun à Bruxelles.
Période de vol : Avril à octobre
POUR EN SAVOIR PLUS
Delmas R., 1976. - Contribution à l'étude de la faune française des Bombidae (Hymenoptera, Apoidea, Bombidae). Annales de la Société entomologique de France (N.S.), 12: 247-290.
Rasmont P. 1983. La notion d’exergue appliquée à Megabombus (Thoracobombus) pascuorum (Scopoli) (Hymenoptera: Apidae). Bulletin & Annales de la Société royale belge d’Entomologie, 119: 185-195.
Rasmont P. 1988. Monographie écologique et biogéographique des Bourdons de France et de Belgique (Hymenoptera, Apidae, Bombinae). Thèse de doctorat, Faculté des Sciences agronomique de l'Etat, Gembloux, 309+LXII pp.
PERSONNE DE CONTACT
Patrick Lhomme :
mailto:patrick.lhomme@umons.ac.be
Bombus pascuorum - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de l'apex de l'abdomen du mâle avec le genitalia
Bombus pascuorum
auteur(s) : Pauly A.
Bruxelles
sur lamier jaune
Bombus pascuorum
>>> photo gallery
auteur(s) : Alain Pauly
sur Geranium sp.
Bombus pascuorum
>>> photo gallery
auteur(s) : Yvan Barbier
B, Ghlin
Bombus pascuorum - Nid
auteur(s) : Michael Terzo
Début d'un nid de Bombus pascuorum
Bombus pascuorum
auteur(s) :
En haut la reine
En bas à gauche une ouvrière
En bas à droite un mâle
Bombus pascuorum
auteur(s) : Michael Terzo
Aile antérieure avec trois cellules submarginales en grisé
Bombus pascuorum - Mâle
>>> photo gallery
auteur(s) : David GENOUD
Lande de Préchère - Captieux - 33 - France
Bombus pascuorum - Ouvrière
auteur(s) : Denis Michez
Patte postérieure avec une corbeille pour le transport de pollen
Bombus pascuorum floralis
>>> photo gallery
auteur(s) : JM Michalowski
Ferrieres, RN Pierreux
ID par Pr Rasmont
Bombus pascuorum - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la tête du mâle et de la longue langue
Bombus pascuorum - Ouvrière
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la tête
C/ Ete - Dasypoda hirtipes
(Fabricius 1793)
ECOLOGIE
Moeurs : C’est une abeille solitaire. Elle nidifie en bourgade de parfois plusieurs dizaines à centaines de nids dans les zones sableuses comme des bords de chemins, des sablières ou des dunes. La galerie principale s’enfonce de 20-60 cm dans le sol. Cette galerie possède des ramifications secondaires terminées par une cellule. Dans les cellules, les boulettes de pollen reposent sur trois pieds, probablement pour éviter les moisissures. Un oeuf unique est ensuite pondu et l’entrée de la cellule larvaire est obturée à l’aide de fines particules de sol. Cette abeille butine exclusivement sur Astéracées (épervière, picride, porcelle…). Les imposantes brosses de récolte qu’arborent les femelles de
Dasypoda hirtipes
leur permettent de transporter d’importantes quantités de pollen. Le plus souvent elles effectuent leurs voyages d’approvisionnement dans un rayon de moins de deux kilomètres autour de leur site de nidification.
Son abeille-coucou : Probablement
Nomada flavopicta
et
Epeolus variegatus
qui ont déjà été observés rodant autour des nids, mais sans preuve formelle de parasitisme.
Distribution : Présente dans toute l’Europe et en Asie. Souvent localisée, elle devient assez commune dans les régions sablonneuses.
Statut/Conservation : Espèce protégée en Belgique, elle n’est pas en régression mais peut cependant être localement menacée. L’aménagement de zones sablonneuses favorise l’installation de cette espèce.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Aile antérieures avec deux cellules submarginales, la première cellule égale ou plus grande que la deuxième. Cellule marginale avec l’apex pointu ou arrondi, accolé ou distant de la marge de l’aile par moins de deux fois l’épaisseur d’une nervure. Abdomen noir, de forme rectangulaire. Pilosité rousse et noire sur l’abdomen et les pattes. Langue courte.
Femelle : 12 articles antennaires. Apex de l’abdomen avec un aiguillon. Mesure 13-15 mm. Pilosité brun-jaune sur la tête et le thorax. Bandes blanches sur les segments 2 et 4 de l’abdomen. Tibia postérieur avec une brosse de récolte hypertrophiée, aux soies bien plus longues que la plus grande largeur du tibia, y compris celles de la face ventrale du tibia.
Mâle : 13 articles antennaires. Mesure 12-14 mm. Corps couvert de longs poils brun-jaune et blanchâtres, un peu hirsutes. Possède de longues pattes fines.
Espèces semblables : Seule espèce du genre présente en Belgique.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : Milieux ouvert et sablonneux, surtout dunes continentales, bord de chemin, sablières, ainsi que certains milieux urbains (p.ex. des allées pavées) dont le sol présente une texture sableuse. Espèce rare à Bruxelles.
Période de vol : juillet à début septembre.
POUR EN SAVOIR PLUS
Michez, D., M. Terzo & P. Rasmont. 2004. Révision des espèces ouest-paléarctiques du genre Dasypoda Latreille 1802 (Hymenoptera, Apoidea, Melittidae). Linzer Biologische Beitrage, 36(2): 847-900.
Michez, D., M. Terzo & P. Rasmont. 2004. Phylogénie, biogéographie et choix floraux des abeilles oligolectiques du genre Dasypoda Latreille 1802 (Hymenoptera: Apoidea: Melittidae). Annales de la Société entomologique de France, 40(3-4): 421-435.
Pouvreau A. & Loublier Y. 1995. Observations sur la biologie de Dasypoda hirtipes (F., 1973). Annales de la Société entomologique de France (n. s.) 31, 237-248.
Vereecken N. J., Toffin E., Michez D. 2006. Observations relatives à la biologie et à la nidification d’abeilles psammophiles d’intérêt en Wallonie. 2. Observations estivales et automnales. Parcs et Réserves 61(4): 12-20.
PERSONNE DE CONTACT
Denis Michez :
mailto:denis.michez@umons.ac.be
Distribution européenne de Dasypoda hirtipes
Main sources : Michez D.
Last update :
Distribution européenne de Dasypoda hirtipes
Distribution de Dasypoda hirtipes en Belgique
Main sources : Michez D.
Last update :
Distribution de Dasypoda hirtipes en Belgique
Dasypoda hirtipes - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de l'abdomen de forme rectangulaire, avec des bandes de soies blanches à l'extrémité des tergites
Dasypoda hirtipes mâle
>>> photo gallery
auteur(s) : David GENOUD
Ondres Lac Noir - 40 - France
Dasypoda hirtipes femelle
auteur(s) : David GENOUD
Soustons Etang Hardy - 40 - France
Dasypoda hirtipes, male
>>> photo gallery
auteur(s) : A. PAULY
Réserve de Kalmthout
sur Senecio sp.
Dasypoda hirtipes - cycle de développement
auteur(s) : Michez D.
A= la femelle vierge émerge deux semaines après les mâles.
B= Accouplement des mâles et des femelles
C= La femelle récolte du pollen
D= Le pollen est accumulé au bout de galeries profondes creusées dans le sol
E= La larve consomme le pollen
D= La larve passe l'hivers, les adultes peurent et au printemps se transforme en crysalide, puis en adulte
Dasypoda hirtipes
>>> photo gallery
auteur(s) : Yvan Barbier
B, Sclaigneaux
Dasypoda hirtipes
auteur(s) : Michael Terzo
Aile antérieure de Dasypoda hirtipes avec deux cellules submarginales en grisé
Dasypoda hirtipes
auteur(s) : Gosselin M.
Larve sur pain de pollen
Dasypoda hirtipes
auteur(s) : Gosselin M.
Site de nidification
Dasypoda hirtipes - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Femelle vue de profil. On peut bien observer la brosse de récolte très développée et la langue courte
Dasypoda hirtipes
auteur(s) : Gosselin M.
Larve sur pain de pollen
Dasypoda hirtipes - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Vue de profil du mâle de Dasyopoda hirtipes
Dasypoda hirtipes - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la face du mâle avec une pilosité blanche et une langue courte
C/ Ete - Melitta nigricans
Alken 1905
ECOLOGIE
Moeurs : C’est une abeille solitaire. Elle creuse probablement son nid dans le sol où la végétation est plus ou moins clairsemée, mais cela reste à confirmer. Les adultes se rencontrent dans les prairies et friches humides. Ces biotopes inhabituels pour une abeille correspondent aux habitats de
Lythrum salicaria
, la salicaire. En effet, les femelles de
M. nigricans
butinent uniquement sur la Salicaire pour y collecter du pollen et les mâles volent frénétiquement autour de ces plantes à la recherche de femelles vierges.
Son abeille-coucou :
Nomada flavopicta
.
Distribution : Présente dans toute l’Europe mais sa biologie est peu connue. Son nid n’a par exemple jamais été décrit.
Melitta nigricans
est rare mais localement abondante sur les sites où sa plante de prédilection est présente.
Statut/Conservation : Espèce non menacée. La préservation de sa plante de prédilection, la salicaire, favorise la présence de cette espèce.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Aile antérieure avec trois cellules submarginales, la première plus grande que les deux autres. La cellule marginale pointue à l’apex, l’apex accolé à la marge de l’aile. Thorax à pilosité rousse. Abdomen de forme ovale et de couleur noire avec des soies blanches sur chaque tergite. Le dernier article des tarses est élargi en poire. Langue courte.
Femelle : 12 articles antennaires. Apex de l’abdomen avec un aiguillon. Mesure 10-12 mm. Patte postérieure avec de longues soies sur le fémur et/ou le tibia (brosse de récolte à pollen) Le dernier article du tarse (celui qui porte les griffes) est remarquablement grand. Pas de flocculus, pas de fovéa.
Mâle : 13 articles antennaires. Mesure 9-10 mm. Pas de brosse de récolte. Les articles antennaires sont noueux, le dernier est tronqué.
Espèces semblables : confusion possible avec de nombreuses abeilles, notamment celles du genre
Andrena
qui est relativement proche morphologiquement. Contrairement à ces dernières, les
Melitta
n’ont pas de fovéa ni de flocculus (voir fiche
Andrena fulva
). Par ailleurs,
Melitta nigricans
est l’abeille la plus commune sur les salicaires et on ne la trouve jamais sur d’autres plantes.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : Cette abeille préfère les terrains sablonneux. Strictement inféodée à la Salicaire, on la retrouve uniquement sur les sites où pousse cette plante (milieux humide, en bordure de marre ou de cours d’eau). Espèce rare à Bruxelles, elle a déjà été observée au jardin Massart et au parc du botanique.
Période de vol : juillet à début septembre.
POUR EN SAVOIR PLUS
Michez D & Connal Eardley. 2007. Monographic revision of the bee genus Melitta Kirby 1802 (Hymenoptera: Apoidea: Melittidae). Annales de la société entomologique de France (N.S.), 2007, 43 (4) : 379-440.
Michez D., Joris I. & Iserbyt S. 2008. Eco-éthologie des visiteurs de Lythrum salicaria L. (Lythraceae) en Belgique. Belgian Journal of Entomology, 10, 37-55.
PERSONNE DE CONTACT
Denis Michez :
mailto:denis.michez@umons.ac.be
Distribution européenne de Melitta nigricans
Main sources : Denis Michez
Last update : 10 janvier 2010
Distribution belge de Melitta nigricans
Main sources : Michez D.
Last update :
Melitta nigricans - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Abdomen noir avec des bnades de soies blanches à l'extrémité des tergites
Melitta nigricans - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la face du mâle avec une pilosité rousse et quelques soies noires sur les côtés
Melitta nigricans - Femelle
auteur(s) : Denis Michez
Vue de profil
Melitta nigricans - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail du genitalia mâle vu au microscope à balayage
Melitta nigricans
auteur(s) : Michael Terzo
Aile antérieure avec trois cellules submarginales indiquées en grisé
Melitta nigricans - Femelle
>>> photo gallery
auteur(s) : Yvan Barbier
B, Gembloux
Récolte du pollen et du nectar sur Lythrum salicaria
Melitta nigricans - Femelle
>>> photo gallery
auteur(s) : Yvan Barbier
B, Terril d'Hensies
approchant Lythrum salicaria
Melitta nigricans mâle
>>> photo gallery
auteur(s) : David GENOUD
Ondres Lac Noir - 40 - France
Melitta nigricans - Mâle
auteur(s) : Denis Michez
Détail de la patte médiane du mâle avec le dernier tarse élargi en forme de poire
D/ Automne -Colletes hederae
Schmidt & Westrich, 1993
ECOLOGIE
Moeurs : L’abeille du lierre est solitaire. Elle nidifie en bourgade de parfois plusieurs centaines de nids individualisés. Au cours de la période de reproduction, les mâles patrouillent sur le site de nidification à la recherche des femelles. Lorsqu’une femelle vierge émerge de sa cellule larvaire souterraine et qu’elle rejoint la surface du sol, elle est rapidement prise d’assaut par plusieurs mâles qui tentent alors de s’accoupler avec elle. Après l’accouplement, la femelle creuse des galeries d’environ 40 cm de profondeur. Au fond, ces galeries s’élargissent en cellules larvaires tapissées d’une membrane transparente et contenant un mélange liquide de pollen et de nectar sur lequel elle pond un oeuf. Les femelles de
C. hederae
butinent uniquement sur le lierre, les mâles peuvent se rencontrer sur d’autres plantes.
Son abeille-coucou : Probablement plusieurs espèces du genre
Epeolus
(
E. cruciger
,
E. variegatus
), mais aucune preuve formelle de parasitisme en Belgique à ce jour.
Distribution :
Colletes hederae
est en pleine expansion à travers l’Europe de l’Ouest. Un suivi international de l’expansion de cette espèce a d’ailleurs été mis en place, et nous cherchons à rassembler toutes nouvelles informations relatives à la présence de cette espèce en Europe occidentale (cf. http://homepages.ulb.ac.be/~nvereeck/ColleteshederaeFR.html).
Statut / conservation : Espèce non menacée. La présence de sols nus et de massifs de lierre en fleurs est favorable à l’installation et au maintien de cette espèce.
RECONNAISSANCE
Critères de détermination : Aile antérieure avec trois cellules submarginales. Deuxième nervure récurrente en forme de S. Les yeux généralement fortement convergents vers le clypeus. Langue courte et bifide. Pour les deux sexes, la pilosité de la tête et du thorax est rousse. L’abdomen est de teinte sombre et possède des bandes jaune clair très nettes qui couvrent presque entièrement la moitié postérieure des segments.
Femelle : 12 articles antennaires. Mesure 11,5-14,5 mm. Brosse de récolte sur les pattes postérieures.
Mâle : 13 articles antennaires. Mesure 8,5-12,5 mm. Pas de brosse de récolte.
Espèces semblables : Très difficile à distinguer des autres espèces du genre
Colletes
. C’est cependant la seule qui butine sur le Lierre, l’observation sur sa plante de prédilection permet donc de confirmer la détermination de l’espèce.
PHENOLOGIE ET HABITATS
Habitat : On retrouve cette abeille sur les talus argileux ou argilo-sableux, non loin de sa plante de prédilection, le lierre. Espèce localement abondante à Bruxelles, notamment à proximité du musée des sciences naturelles.
Période de vol : Août à octobre
POUR EN SAVOIR PLUS
Baugnee J.Y. 1998. Notes faunistiques sur quelques Colletidae peu courants en Belgique (Hymenoptera Apoidea). Lambillionea, 98: 411-414.
Janvier H. 1980. Comportement d’abeilles Colletidae. Mémoire diffusé par l’auteur, 392p.
Mahé G. 2008. Observations en Loire-Atlantique (France) de Stenoria analis (SCHAUM) (Coleoptera, Meloidae), cleptoparasite de Colletes hederae Schmidt & Westrich (Hymenoptera, Colletidae)
Petit J. 1996. Sur Colletes hederae Schmidt et Westrich 1993, abeille solitaire nouvelle pour la faune belge (Hymenoptera Apoidea). Lambillionea 96: 55-58.
Vereecken N.J., Toffin E. & Michez D. 2006. Observations relatives à la biologie et à la nidification d’abeilles psammophiles d’intérêt en Wallonie. 2. Observations estivales et automnales. Parcs et Réserves 61(4): 12-20.
PERSONNE DE CONTACT
Nicolas Vereecken :
mailto:nicolas.vereecken@ulb.ac.be
ribution de Colletes hederae en Belgique
Main sources : Nicolas Vereecken
Last update :
Distribution de Colletes hederae en Belgique
Colletes hederae
auteur(s) : Nicolas J. Vereecken
Références
AB. Projet cartographie abeilles de Bruxelles.
. 2010. Fiches de reconnaissance d'
Andrena vaga, Osmia cornuta, Anthophora plumipes, Bombus pascuorum, Dasypoda hirtipes, Melitta nigricans
et
Colletes hederae
- Version fond jaune. .
AC. Projet cartographie abeilles de Bruxelles.
. 2010. Formation à la détermination des espèces cibles et protocole de collecte de données. .
Baugnee J.Y.
. 1998. Notes faunistiques sur quelques Colletidae peu courants en Belgique (Hymenoptera Apoidea). Lambillionea, 98: 411-414.
Bellman H.
. 1999. Guide des abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, Paris, 336 p.
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. 1931. Les osmies de la faune française (Hymenopt. Apidae). Annales de la Société Entomologique de France, 100, 23–60.
Chorein A.
. 2007. Systématique et chorologie des Anthophorini (Hymenoptera: Apidae) de Belgique et du Nord de la France, avec une première analyse de leurs sécrétions volatiles . Mémoire de fin d’études, Université de Mons-Hainaut, Mons, 80p.
Crevecoeur A.
. 1925. Les Osmia de Belgique. Bulletin & Annales de la Société entomologique de Belgique, 65: 183-194.
Jacob-Remacle A.
. 1990. Etude descriptive des nids d’
Osmia cornuta
(Latreille, 1805) et d’
Osmia rufa
(Linnaeus, 1758) (Hymenoptera Apoidea Megachilidae). Notes fauniques de Gembloux, 22: 49-64.
Janvier H.
. 1980. Comportement d’abeilles Colletidae (Hymenoptera). Mémoire édité et diffusé par l’auteur, 344p.
Lecocq, T., Michez, D., Valterova, I., Rasplus, J-Y., Dellicour, S. & Rasmont, P.
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. 1988. Observations sur
Andrena fulva
(Hymenoptera Apoidea). Revue verviétoise d’Histoire naturelle, printemps 1988: 22-30.
Litt R.
. 1994. Observations sur
Andrena fulva
(Hymenoptera Apoidea). Revue verviétoise d’Histoire naturelle, été 1994: 45-52.
Mahé G.
. 2008. Observations en Loire-Atlantique (France) de Stenoria analis (SCHAUM) (Coleoptera, Meloidae), cleptoparasite de
Colletes hederae
Schmidt & Westrich (Hymenoptera, Colletidae). Osmia, 2 : 11-15.
Marechal P.
. 1932. Recherches sur deux osmies communes:
O. cornuta
Latr. et
O. rufa
L. Société entomologique de France, Livre du Centenaire, 505-512.
Michez D. & Eardley C.D.
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Melitta
Kirby 1802 (Hymenoptera: Apoidea: Melittidae). Annales de la Société entomologique de France (n. s.), 43(4): 379-440.
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Lythrum salicaria
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Dasypoda
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Colletes hederae
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Lambillionea
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Pouvreau A. & Loublier Y.
. 1995. Observations sur la biologie de
Dasypoda hirtipes
(F., 1973). Annales de la Société entomologique de France (n. s.) 31, 237-248.
Rasmont P.
. 1983. La notion d'exerge appliquée à
Megabombus (Thoracobombus) pascuorum
(Scopoli) (Hymenoptera: Apidae). Bull. Annls Soc. R. belge Ent., 119: 185-195.
Rasmont, P.
. 1988. Monographie écologique et zoogéographique des Bourdons de France et de Belgique (Hymenoptera, Apidae, Bombinae). Thèse de doctorat en Sciences Agronomiques, Faculté des Sciences agronomiques de l'Etat, Gembloux, 310 + LXII pp.
Tasei J.N.
. 1973. Le comportement de la nidification chez
Osmia cornuta
L. et
Osmia rufa
L. (Hymenoptera Megachilidae). Apidologie, 4 (3) : 195-225.
Tasei J.N.
. 1973. Observations sur le développement d’
Osmia cornuta
Latr. et
Osmia rufa
L. (Hymenoptera Megachilidae). Apidologie, 4 (4) : 295-315.
Vereecken N, Toffin E & Michez D.
. 2006b. Observations relatives à la biologie et à la nidification de quelques abeilles sauvages psammophiles d’intérêts en Wallonie 2. Observations estivales et automnales. Parcs et réserves, 61 (4) : 12-20.
Vereecken N, Toffin E, Gosselin M & Michez D.
. 2006a. Observations relatives à la biologie et à la nidification de quelques abeilles sauvages psammophiles d’intérêts en Wallonie 1. Observations printanières. Parcs et réserves, 61 (1) : 8-13.
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