Lasioglossum (Evylaeus) subaenescens
(Pérez 1895)
subaenescens
ssp. subaenescens (Pérez 1895) [Halictus] {Ebmer 1975: 109; 1988: 645; 1997: 932} {Distribution : sud de l'Europe, de l'Espagne jusqu’au Montenegro}
= Lasioglossum illyricum Ebmer 1971
ssp. asiaticum (Dalla Torre 1896) [ ] {Distribution: en Europe depuis la Macédoine, la Bulgarie, la Grèce, la Crête, la Crimée jusque l’Ukraine ; Turquie, Israel, Iran, Azerbaidjan, Turkmenistan, Kazakstan, Kirgizie, Tadjikistan, Chine, Mongolie} {Ebmer 1975: 108; 1997: 932; 2005: 377 (locs)}
= Halictus pectoralis Morawitz in Fedtschenko 1876, nec Smith 1853
= Halictus proximus Blüthgen 1923
= Halictus praesertus Blüthgen 1925
Note: Pérez ne donne pas de localité typique, ni Ebmer pour le lectotype qui serait désigné parmi des exemplaires de la col. Benoist à Paris. Celui-ci doit donc être réexaminé. Dans la description, Pérez mentionne que la tête et le corselet sont brun doré, la ponctuation du T1 fine et espacée.
Les spécimens d'Espagne mentionnés par Blüthgen sont probablement mal identifiés et seraient des L. ibericum, d'après les notes de Blüthgen (tête plus longue et plus rétrécie en bas). Ebmer (1979) n'a pas revu les deux spécimens.
Lasioglossum subaenescens est considérée comme une sous-espèce de L. marginellum par Warncke. Elle remplace L. marginellum dans le sud-est de l'Europe. Elle est généralement un peu plus petite, le scutum possède nettement des reflets métalliques et le T1 possède une ponctuation plus fine. En Espagne, on la distingue de L. ibericum par la taille plus petite, la tête plus ronde et moins longue, la marge apicale du T1 plus ponctuée et le pourtour de l'aire propodéale mieux bordé.
Pérez (1895) décrit subaenescens dans son article sur les "Mellifères de Barbarie", cad de l'Afrique du Nord, mais sans donner de localité.
Ebmer (1972: 606) désigne un lectotype sans localité mais portant une étiquette de détermination avec l'écriture de Pérez.
Ebmer (1997: 932) cite comme distribution: de l'Espagne jusqu'au Montenegro, sans donner de localités françaises.
Il est probable que cette espèce steppique, très rare et très localisée, soit présente aussi en France mais n'y a pas encore été récoltée. Pérez (1905: 7) cite la localité "Saint-Georges-de-Didonne" mais l'identification est à vérifier car il aurait pu la confondre avec L. marginellum.