Sphecodes miniatus
Hagens 1882
SYNOMYMIE. = Sphecodes dimidiatus Hagens, 1882; = Sphecodes murithianus Frey-Gessner, 1903; = Sphecodes pilicornis Meyer, 1922.
DIAGNOSE. Petite espèce. Mâle à gonocoxites déprimés, la ponctuation du scutum espacée, les taches feutrées couvrant presque la totalité des flagellomères. Il diffère du S. geoffrellus par les membranes des gonostyli plus grande et trapézoidale, l'apex des gonocoxites en vue latérale avec une touffe de longues soies, la ponctuation de front et de l'espace ocello-oculaire plus forte et plus espacée, les interpoints plus brillants. La femelle diffère de celle de S. crassus et S. geoffrellus par les articles 3 à 5 des antennes plus courts que les suivants, la ponctuation du scutum plus forte et plus dense.
DISTRIBUTION. Presque toute l'Europe, jusque dans le sud de la Suède et le sud de l'Angleterre; rare dans le sud, absent d'Afrique du Nord.
HABITAT. Sur sols sableux de Basse et Moyenne Belgique, sablières de Gaume
PHENOLOGIE. Les femelles volent du printemps au début de l'automne, les mâles apparaissent début juillet.
HOTES. L. sexstrigatum selon Vegter (1993), ce qui semble confirmé en Belgique car les deux espèces sont souvent présentes en grand nombre sur les mêmes sites; Lasioglossum nitidiusculum selon Westrich (1989) ; L. morio comme hôte probable selon Westrich (1989) et Falk (2015) ; L. politum selon Bogusch (2003). Deux autres hôtes probables sont L. pauxillum et L. punctatissimum selon Bogusch & Straka (2012).
STATUT. Commun.