Sphecodes marginatus
Hagens 1882
SYNONYMIE. = Sphecodes atratus Hagens, 1882; = Sphecodes nigritulus Hagens, 1882; = Sphecodes biskrensis Pérez, 1903.
DIAGNOSE. Très petite espèce. Mâle à gonocoxites déprimés, la ponctuation du scutum espacée et les taches feutrées couvrant presque la totalité des flagellomères. La membrane des gonostyli est petite comme chez S. geoffrellus mais il en diffère par la ponctuation du tergite 1 bien présente et plus forte, la ponctuation de la base des T2-T3 plus forte; il diffère de S. miniatus par la membrane des gonostyli petite et triangulaire, la ponctuation forte des tergite. La femelle diffère de celle de S. crassus et S. geoffrellus par les articles 3 à 5 des antennes très courts. Très difficile à séparer de S. miniatus, elle diffère seulement par la ponctuation de la base des tergites un peu plus forte et, selon Bogush et Straka (2012), par le pygidium plus étroit à son extrémité.
DISTRIBUTION. Europe atlanto-méditerranéenne, Maghreb; absent de Scandinavie, des Iles Britaniques et d'Europe de l'Est.
HABITAT. Landes sableuses, surtout en Campine et en Gaume.
PHENOLOGIE. Les femelles volent de mai à septembre, les mâles en juillet août.
HOTES. Non connus, mais probablement les petites espèces de Lasioglossum comme L. lucidulum, L. semilucens, L. sexstrigatum selon Bogusch & Straka (2012). L. punctatissimum est supposé être l'hôte probable sur les îles anglo-normandes (Falk 2015); L. brevicorne et L. semilucens selon Blüthgen (1934).
STATUT. Rare.