Nubenomia reichardia (Strand)
Nomia reichardia Strand, 1911 : 127, $. Holotype $ : « Tanganyika S., P. Reichard S. » (MNHUB) (examiné) ; Strand, 1913 : 132 (clé); Pauly, 1990: 146 (Nubenomia).
Nomia somereni Cockerell, 1932 : 164, £. Holotype £ : Kenya, Rabai [3°55’S 39°34’E], V.1928, Dr Van Someren (BMNH) (examiné) ; Pauly, 1984: 697 (Nubenomia); Pauly, 1990 : 146 (syn. de N. reichardia).
Nomia pertecta Cockerell, 1935 : 164 (clé, sans matériel), 411 (description, matériel type), $. Holotype $ : « Tanganyka Territory, Tanga [5°07’S 39°05’E], 10.VI.1932, J. Ogilvie » (BMNH) (examiné) ; Pauly, 1984 : 697 (Nubenomia) ; Pauly, 1990 : 146 (syn. de N. reichardia).
Nomia supratecta Cockerell, 1942 : 634, $. Holotype $ : « Brit. East Africa, Masai Reserve [1°25’S 34°55’E], 20.IV. 1913, T.J. Anderson » (BMNH) (examiné) ; Pauly, 1984 : 697 (Nubenomia); Pauly, 1990 : 146 (syn. de N. reichardia).
Diagnose. Espèce remarquable par le tomentum gris cendré qui recouvre la totalité des tergites comme le reste du corps. Les T6 et T7 du mâle portent une sorte de crochet medio-apical (fig. 45), caractère unique chez les Nomiinae et partagé en partie avec N. mozambensis . Les ocelles sont peu développés contrairement à ceux des autres Nubenomia. Diffère aussi des autres Nubenomia, excepté N. luridipes, par la lèvre devant le clypeus peu développée. Le plateau basal des tibias postérieurs des femelles est anormalement ouvert à son extrémité (fig. 1 A). Mandibules de la femelle tridentée et celle du mâle bidentée comme les autres Nubenomia. Mâle avec un nuage au lobe apical des ailes comme chez les autres Nubenomia. C’est aussi l’espèce qui a la glosse la plus allongée (aussi longue que l’œil).
Distribution. Afrique orientale : Kenya, Tanzanie. Capturée dans les forêts d’Acacia, en altitude (1600-1700 m).