Nubenomia spp.

Taxon referenced in page Nubenomia africains
Author(s) : Pauly A.
Genre Nubenomia Pauly

Nomia (Nubenomia) Pauly, 1980: 122. espèce type: Nomia nubecula Smith, 1875, par designation originale.
Nubenomia: Pauly, 1984: 697 (statut générique)
Lipotriches (Nubenomia) ; Michener 2000 : 323 (nouveau statut).

Caractères génériques des Nubenomia:

- Pas de bandes tégumentaires émaillées aux tergites.
- Tegulae de taille normale (n’atteignant pas le bord postérieur du scutum).
- Plateau basal des tibias postérieurs complet, assez étroit et pointu, presque triangulaire, glabre (fig. 1 B) (excepté chez N. reichardia où il est ouvert à son extrémité ; fig. 1 A).
- Tête relativement plus allongée que les autres Nomiinae, avec des yeux épais (figs. 17-28).
- Ocelles bien développés (sauf chez N. reichardia) ce qui suppose un comportement très matinal, crépusculaire, voire nocturne (cependant pas aussi gros que chez les Nomiinae nocturnes du genre Reepenia de Nouvelle-Guinée et les Halictinae Augochlorini du genre Megalopta Smith 1853 de l’Amérique du Sud, qui ont le même habitus).
- Mandibules des femelles tridentées (sauf chez N. luridipes) (figs. 3 et 6).
- Mandibules des mâles bidentées (simple chez N. luridipes et N. mozambensis, la dent subapicale peu développée chez N. semihirta).
- Lèvre antérieure du clypeus, devant les soies préapicale, en général bien plus développée que chez les autres Nomiinae (sauf chez N. reichardia, N. luridipes) (fig. 6).
- Soies des tibias postérieurs des femelles branchues de type scirpoïde (fig. 3 A) [diffère en cela des Melanomia qui ont des soies plumeuses, fig. 3 B].
- Aire propodéale en gouttière très étroite et terminée en V (ou triangle) sur la face postérieure du propodeum (fig. 4 A) [chez Reepenia l’aire propodéale est aussi en forme de gouttière horizontale assez étroite mais elle est bordée postérieurement par une carène et non ouverte en v sur la face postérieure ; fig. 4 B].
- Pattes des mâles grêles, lobe apical des tibias postérieurs peu développé, fémurs sans dents.
- Lobe apical de l’aile fortement enfumé chez le mâle (sauf chez N. luridipes ; l’aile complètement enfumée chez N. ruwenzorica).
- Tergite 7 des mâles fortement bilobé apicalement (moins chez N. luridipes) (figs. 33, 42, 45), parfois denté latéralement (fig. 36).
- T6 et T7 sur leur bord medio-apical avec une pointe ou une touffe de soies chez N. reichardia et N. mozambensis (caractère unique chez les Nomiinae).
- Sternites 1-6 des mâles non ou très peu modifiés (peu de caractères spécifiques).
- Glosse filiforme mais pas plus longue que l’œil (aussi longue chez N. reichardia) (fig. 5).
- Corps toujours de grandes dimensions (entre 8,5 et 13 mm) (figs. 7-16).
- Calcar interne des tibias postérieurs des femelles finement serré et plus ou moins droit ou légèrement courbé.
- Calcar des tibias intermédiaires normalement long et finement serré (sans dents en harpon).

Biologie. Toutes les espèces sont très matinales ou crépusculaires, parfois même elles sont capturées à la lumière (par exemple N. semihirta). Les biotopes habités sont toujours forestiers. Quoique plusieurs familles de plantes soient butinées, c’est sur les Melastomataceae (fig. 7) que les Nubenomia ont le plus fréquemment été capturées. Les nids n’ont pas encore été observés.

$ = mâle; £ = femelle

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