Trinomia natalensis

(Cockerell 1916)

Taxon referenced in page Trinomia Afrique
Author(s) : Pauly A.
Trinomia natalensis (COCKERELL)

Nomia tridentata natalensis COCKERELL, 1916 : 213, $. Holotype $ (Umbilo, 22.XI.1914, L.BEVIS) [BMNH, 17a 1596]. COCKERELL, 1920 : 293, 297 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (N. natalensis, clé), 280 (£) ; COCKERELL, 1942 : 913 (N. natalensis, clé).
Nomia ambusta COCKERELL, 1931 : 277, $. Holotype $ (« Kenya Colony », Kisumu, i.1919, T.J. ANDERSON) [BMNH, 17a 1665] examiné, non disséqué. COCKERELL, 1931 : 277, 279 (clé).
Nomia capensis ssp. wylliei COCKERELL, 1935 : 165 (clé), 182, £. Holotype £ (Transvaal, Wyllies Poort, 5.IV.1932, A.MACKIE ; « S.Rhodesia, Wyllies Poorts, ... », sur l’étiquette originale) [BMNH, 17a 1656] examiné. COCKERELL, 1939 : 354 (N. wylliei).
Nomia heterocera COCKERELL, 1941 : 508, $. Holotype $ (« Belgian Congo », Walikale, 13.I.1915, J.BEQUAERT) [MCZ] examiné et disséqué. COCKERELL, 1942 : 913 (clé).
Nomia rufotegulata COCKERELL, 1942 : 631, £. Holotype £ (« E.Africa, 13 miles north of M’bagoris Village, towards Meru, 13.II.1911, T.J.ANDERSON » [BMNH, 17a 1460] examiné.
Nomia heterura ssp. subscrudelis COCKERELL, 1943 : 214, $. Holotype $ (« Belgian Congo », Stanleyville, J.BEQUAERT, n°27424) [MCZ] examiné et disséqué.

Remarques sur les types et la synonymie. Les types de N. natalensis, N. heterocera et N. h. subscrudelis ont été disséqués pour l’examen des sagittae qui sont minces. Les taxons N. c. wylliei, N. rufotegulata et N. ambusta sont placés en synonymie de T. natalensis sur base de leur localisation hors des limites de distribution de T. tridentata.

Diagnose. Le mâle de cette espèce est extérieurement identique à T. tridentata. Lorsque l’on extrait les genitalia, on constate qu’il s’agit d’une espèce nettement différente car les sagittae sont étroites, alors qu’elles sont très larges chez T. tridentata. Les sagittae des spécimens d’Afrique australe sont un peu moins étroites que celles des spécimens du Sahel mais il s’agit sans nul doute de la même espèce, tout au plus d’une sous-espèce.
Tibias postérieurs sombres avec des parties brun orangé plus ou moins étendues, fémurs sombres. Scopa des fémurs et des tibias châtain clair, soies dressées de l’arête supérieure des tibias parfois plus sombres. Les spécimens d’Afrique australe ont les soies des tergites plus gris cendré que dorées.

Distribution. Toute l’Afrique des forêts et des savanes, jusqu’au Sahel, l’Afrique orientale et vers le sud jusqu’au Cap. L’espèce affectionne le bord des eaux dans les galeries forestières. Elle cohabite dans plusieurs localités forestières avec T. tridentata. T. natalensis est cependant moins largement distribué en forêt que T. tridentata. Par exemple au Gabon, pays essentiellement forestier, elle semble manquer totalement dans la province de l’Estuaire où T. tridentata abonde (carte figs. 130-131 dans PAULY, 1998). En forêt, les femelles sont indissociables de celles de T. tridentata. En Afrique de l’Est et en Afrique australe cependant, l’identification ne fait aucun doute puisque l’espèce à sagittae larges, T. tridentata, ne s’y trouve pas. T. natalensis grimpe à une altitude plus levée (1800 m) que T. tridentata (700 m) dans le Parc National des Virungas (Congo). Très commune.

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